Notre groupe s’intéresse aux circuits neuronaux et aux mécanismes synaptiques sous-jacents au traitement visuel dans la rétine. Le laboratoire Morgans étudie les mécanismes moléculaires de l’adaptation à la lumière dans les cellules bipolaires, et le laboratoire Sivyer s’intéresse à la façon dont les neurones rétiniens internes contribuent à la fonction des cellules ganglionnaires. L’accès aux neurones de la couche internucléaire dans l’ensemble de la rétine est un défi pour les études anatomiques et physiologiques.
Les neurones de la couche internucléaire sont accessibles dans des sections verticales, mais ils sont très peu nombreux dans le champ de vision. De plus, le tranchage coupe les processus latéraux et les connexions, ce qui peut avoir un impact sur les études physiologiques. L’élimination des photorécepteurs dans la technique de la rétine fendue améliore considérablement la diffusion des anticorps dans la rétine interne, ce qui rend l’immunomarquage des cibles rétiniennes internes plus de 20 fois plus rapide par rapport à la rétine traditionnelle à montage complet.
La rétine fendue améliore également considérablement l’accès aux neurones de la couche internucléaire lors de l’électrophysiologie par patch clamp. La technique de la rétine fendue ouvrira la voie à de nouvelles approches et accélérera le rythme de nos expériences. Par exemple, nous prévoyons d’utiliser cette technique pour étudier les entrées des cellules bipolaires dans les cellules ganglionnaires de la mélanopsine en exprimant la channelrhodopsine dans les cellules bipolaires.