Nous voulons examiner comment l’apprentissage spatial dépendant de l’hippocampe est modifié avec le vieillissement. Nous examinons ensuite comment les interventions, telles que l’exercice physique, modifient ces résultats cognitifs. Ce paradigme comportemental nous permet d’examiner facilement ces derniers dans la même cohorte de souris.
De multiples tests cognitifs sont disponibles pour tester l’apprentissage spatial chez la souris, dont la plupart sont établis depuis des décennies. Il s’agit notamment du labyrinthe aquatique Morris, du labyrinthe en Y et du labyrinthe Barnes. Chacun d’entre eux a des limites, notamment en ce qui concerne les tests longitudinaux.
Le principal défi expérimental consiste à tester les animaux de manière longitudinale, ce qui rend difficile de déterminer avec précision l’effet des interventions d’exercice. La plupart des tests d’apprentissage spatial sont soit faciles à apprendre, soit très stressants ou inappropriés pour les modèles de maladies. En modifiant certains éléments clés de l’évitement du lieu actif, tels que le sens de rotation de l’arène ou l’emplacement de la zone de choc, ce test peut être utilisé plusieurs fois.
En changeant la couleur du sol de l’arène, nous sommes en mesure de tester des souris de différentes couleurs, telles que C57-black-6 ou des souris suisses.