Les opioïdes synthétiques et semi-synthétiques sont essentiels dans la gestion de la douleur et la lutte contre la dépendance aux opioïdes. Les opioïdes semi-synthétiques, notamment les morphinanes (dérivés de la morphine), l’oxycodone, l’oxymorphone, l’hydrocodone et l’hydromorphone, ont des profils pharmacocinétiques améliorés par rapport à la morphine. De plus, l’héroïne et la 6-MAM (6-monoacétylmorphine) présentent une meilleure pénétration du système nerveux central (SNC) que la morphine en raison d’une solubilité accrue dans les lipides. L’hydromorphone, un opioïde puissant, subit un métabolisme hépatique pour former le métabolite actif hydromorphone-3-glucuronide. L’oxycodone, qui procure une analgésie en 5 à 10 minutes par voie parentérale, offre un soulagement pendant 3 à 4 heures. Le potentiel d’abus de l’oxycodone a conduit à une mauvaise utilisation. L’hydrocodone, un dérivé de la codéine, possède une demi-vie de 4 heures. L’oxymorphone, issue de la thébaïne, est le reflet de l’oxycodone en termes de début et de durée.
Les opioïdes synthétiques comprennent des analogues artificiels comme la mépéridine, la méthadone et le fentanyl et ses cogénérateurs. La mépéridine ou la péthidine provoquent de l’agitation et, combinées à des inhibiteurs de la monoamine oxydase, des convulsions. La méthadone excelle dans la gestion de la dépendance et de la douleur chronique, avec un pic d’effet autour de 4 heures. D’autres médicaments comme le tramadol et le tapentadol procurent un soulagement léger à modéré de la douleur, le tapentadol comportant des risques de syndrome sérotoninergique avec certains antidépresseurs. La buprénorphine, un agoniste partiel des récepteurs μ, exerce une analgésie puissante et combat la dépendance à l’héroïne. Elle aide à la dépendance mais déclenche le sevrage en cas d’arrêt brutal.
Le fentanyl et ses analogues—alfentanil, sufentanil et rémifentanil—sont des opioïdes puissants à action rapide et à courte durée par rapport à la morphine. Le fentanyl déclenche des effets indésirables tels que dépression respiratoire, nausées, constipation, etc. Le rémifentanil bat le fentanyl au niveau de la rapidité d’action et convient aux procédures brèves. Le lévorphanol imite les prouesses analgésiques de la morphine. L’étorphine immobilise les animaux sauvages en milieu vétérinaire. La durée d’action plus courte du meptazinol et ses effets secondaires moins nombreux le rendent idéal pour l’analgésie obstétricale. Le tramadol et le tapentadol excellent en postopératoire car leurs effets secondaires sont atténués. La nalbuphine affecte les récepteurs κ, μ et δ avec moins d’euphorie que les agonistes μ. Le cébranopadol agit sur les quatre récepteurs opioïdes ; le lopéramide freine la diarrhée et l’analgésie.
Du chapitre 13:
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Drugs for Pain Management: Opioid Analgesics and General Anesthetics
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