Le répaglinide (Prandin) et le nateglinide (Starlix), connus sous le nom de glinides, sont des sécrétagogues oraux de l'insuline qui stimulent la libération d'insuline par les cellules bêta pancréatiques en fermant les canaux potassiques sensibles à l'ATP (canal K_ATP). Le répaglinide contrôle la libération d'insuline par les cellules bêta pancréatiques en gérant l'efflux de potassium. Il partage deux sites de liaison avec les sulfonylurées et possède également un site unique, ce qui montre que les mécanismes d'action se chevauchent. Avec un début d'action rapide et une durée de 4 à 7 heures, il gère efficacement les pics de glucose post-prandiaux lorsqu'il est pris juste avant les repas. Le risque d'hypoglycémie augmente si les repas sont retardés, sautés ou pauvres en glucides. Adapté aux patients âgés et aux personnes souffrant d'allergies sévères au soufre ou aux sulfonylurées, il peut être utilisé seul ou associé aux biguanides.
Le répaglinide est absorbé rapidement, atteignant des niveaux sanguins maximaux en une heure, ce qui le rend adapté à une utilisation avant les repas. Il est principalement métabolisé par le foie, avec une petite quantité traitée par les reins, ce qui nécessite une vigilance chez les patients souffrant d'insuffisance rénale. Son principal effet secondaire est l'hypoglycémie, et son efficacité peut diminuer après des améliorations initiales. Certains médicaments peuvent renforcer son action en modifiant son métabolisme ou en le déplaçant des sites de liaison aux protéines plasmatiques.
Le nateglinide favorise la sécrétion d'insuline rapidement mais moins durablement que d'autres agents antidiabétiques oraux. Il réduit efficacement les pics glycémiques post-prandiaux lorsqu'il est pris peu de temps avant les repas. Métabolisé principalement par les CYP hépatiques, il doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique. Certains médicaments peuvent réduire l'effet hypoglycémiant du nateglinide ou augmenter le risque d'hypoglycémie. Contrairement à d'autres sécrétagogues de l'insuline, le nateglinide peut entraîner moins d'épisodes hypoglycémiques mais présente des taux d'échec secondaire similaires.
Du chapitre 25:
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