La recherche translationnelle de notre équipe porte sur la façon dont les formes d’onde vasculaires, en particulier la forme d’onde veineuse à basse fréquence, changent dans divers états de volume et respiratoires. Nous essayons de mieux comprendre la forme d’onde veineuse et comment le système respiratoire l’influence. Nos recherches montrent que l’analyse des fréquences fondamentales des fréquences respiratoires et du pouls pour calculer le rapport RIVA-RI peut aider à surveiller quantitativement les besoins en oxygénothérapie des patients en corrélation avec la PaO2.
Cela pourrait conduire à un outil non invasif pour trier les patients atteints d’insuffisance respiratoire aiguë, d’asthme aggravé, de BPCO, d’emphysème ou de fibrose pulmonaire idiopathique. Étant donné la nature nouvelle de nos recherches, l’obtention de ces formes d’onde veineuses chez l’homme est un grand défi et n’est tout simplement pas pratique dans de nombreux cas. C’est pourquoi les modèles porcins comme celui-ci sont si importants pour ce que nous faisons et ce que nous espérons accomplir.
Les résultats significatifs de notre recherche sont que les formes d’onde du côté veineux, un domaine traditionnellement ignoré, contiennent une grande quantité d’informations. Nous avons constaté que ces signaux veineux sont très sensibles aux changements de volume et à l’état respiratoire. Cette découverte offre l’espoir d’améliorer la surveillance respiratoire non invasive chez l’homme.