Notre recherche se concentre sur l’utilisation de la technologie d’IRM hyperpolarisante sur 129 pour évaluer la fonction pulmonaire et étudier les maladies pulmonaires. L’objectif principal est de voir comment cette technique d’imagerie peut conduire à une meilleure détection, compréhension et suivi de différentes affections pulmonaires. La plupart des IRM pulmonaires hyperpolarisées sont effectuées pendant une apnée.
Nous pensons que la fonction pulmonaire quantifiée dans une telle condition artificielle peut ne pas refléter entièrement les échanges gazeux pendant la respiration régulière, et nous testons de nouvelles mesures de respiration libre qui ne nécessitent aucune apnée. Parmi les défis actuels, citons l’optimisation de la technique d’acquisition CSSR pour en assurer la cohérence et la précision face aux variations physiologiques et à l’observance du patient. Les patients gravement malades ou pédiatriques ont du mal à maintenir de longues apnées.
La technique cardiaque CSSR apparaît particulièrement sensible aux modifications de l’épaisseur de la paroi septale alvéolaire. Comme nous et d’autres dans le domaine l’ont démontré, l’épaississement de la paroi alvéolaire peut indiquer la présence d’un œdème interstitiel, d’une inflammation ou d’une fibrose pulmonaire. Toutes les métriques dérivées des acquisitions de spectroscopie CSSR sont actuellement basées sur la dynamique temporelle des amplitudes du signal.
À l’avenir, cependant, nous espérons inclure les changements de forme des pics et de fréquence centrale dans l’analyse afin d’obtenir une image plus complète des processus d’échange de gaz en cours.