Cette méthode permet d’obtenir un ajustement postural anticipé, ou APA. L’APA reflète le fonctionnement du système au niveau central. Il permet donc d’insérer la question de savoir à quoi ressemblent l’APA, le MOS et le BI.
Le principal avantage de cette technique est la précision. De plus, c’est une technique qui a la possibilité d’être adaptée, et moins fatigante pour les patients qui ont une fixation motrice, par exemple. L’implication de cette technique peut être étendue à toutes les pathologies de travail.
Pour la maladie de Parkinson, elle est particulièrement intéressante car elle pourrait aider à trouver le marqueur mécanique permettant de poser un diagnostic plus précoce ou de détecter les troubles subcliniques de l’équilibre et de la démarche. Cette méthode est applicable dans certains sports, tels que le départ à pied ou le sport avec geste avec une position immobile, comme le tir au basketball ou au baseball. Je pense qu’une personne qui n’a jamais pratiqué cette méthode peut aussi bien performer.
Il suffit d’être rigoureux. Pour commencer, demandez aux participants de se tenir pieds nus et immobiles sur une plate-forme de force dans leur posture droite naturelle. Avec les bras suspendus lâchement contre leurs côtés et leur regard dirigé vers une cible à hauteur des yeux à au moins cinq mètres de distance.
Déterminez la jambe de départ préférentielle du participant en poussant légèrement contre son dos dans la posture initiale, les yeux fermés, pour provoquer un pas en avant. Expliquez aux participants que la tâche qu’ils doivent accomplir est d’initier la démarche à partir de la posture debout avec la jambe préférée. Continuer à marcher jusqu’au bout de la piste, puis revenir tranquillement à la posture debout initiale.
Expliquer que la marche doit être amorcée à la suite de deux signaux successifs, un signal préparatoire et un signal de départ. Expliquez ensuite les instructions sur la vitesse et la pression temporelle. Déclencher l’acquisition de données à partir de la plate-forme de force et transmettre le premier signal ou le signal préparatoire aux participants.
Demandez-leur de rester immobiles et d’éviter d’anticiper l’initiation de la marche à ce premier signal. Assurez-vous que les participants sont visuellement immobiles. Vérifiez l’immobilité en ligne avec les diagrammes temporels du centre latéral antéro-postérieur ou médian du déplacement de pression.
Ensuite, délivrez le deuxième signal ou le signal de départ. Faire varier les conditions de pression temporelle imposées à l’initiation de la marche, puis faire varier les conditions de vitesse d’initiation de la marche. Demandez aux participants d’effectuer une série de 10 essais successifs dans chaque condition expérimentale et d’imposer un repos d’au moins deux minutes entre les conditions successives pour éviter les effets de la fatigue.
Dans chaque condition, permettre aux participants d’effectuer deux essais de familiarisation avant les enregistrements. Enfin, arrêtez l’acquisition de données une fois que le participant a quitté la plate-forme de force. Les diagrammes temporels biomécaniques obtenus à partir de la plate-forme de force lors de l’initiation de la marche et certaines variables temporelles spatiales sont présentés ici.
La démarche a été amorcée rapidement dans un état de temps de réaction. L’accélération du centre de gravité et la vitesse du centre de gravité le long des directions antéro-postérieure, médiale latérale et verticale sont représentées ici. Le déplacement du centre de pression le long des directions latérales antéro-postérieure et médiale est également représenté dans cette figure.
L’apparition des ajustements posturaux anticipés, ou APA, le long des directions latérale et antéro-postérieure des médias, l’heure du talon pivotant, l’heure du pied pivotant, le moment du pied oscillant et le temps du pied arrière sont indiqués ici. La figure illustre également les valeurs représentatives de différentes variables temporelles telles que les fenêtres temporelles pour l’APA, la phase de déchargement et la phase de balancement de l’initiation de la marche. Les valeurs représentatives de différentes variables spatiales comme la vitesse antéro-postérieure du centre de gravité au pied et au contact du pied.
Le centre d’anticipation maximal du déplacement de pression, la longueur du pas, la largeur du pas, le pic de la vitesse du centre de gravité vers le bas et le centre de gravité vertical au temps de contact du pied oscillant sont indiqués ici. La partie la plus importante du pied est de s’assurer que le participant est visiblement immobile afin d’avoir une bonne ligne de base. A côté il est également important que le participant effectue deux formalisations à avoir avant l’enregistrement.
Cela nous permettra d’avoir un très meilleur essai lors des passages. Ainsi, la méthode cinématique peut être utilisée pour ajouter des données pendant le travail stationnaire. Je pense que cela pourrait intéresser certains chercheurs et réfléchir à la façon dont ils peuvent utiliser cette technique sur le terrain, de l’ingénierie à la réplication clinique.