Nos recherches se concentrent sur le modèle expérimental de l’encéphalomyélite auto-immune, ou EAE, qui peut annoncer de manière significative la compréhension du mécanisme à médiation immunitaire périphérique et évaluer les processus neuro-inflammatoires et partiellement délimitants. Ce modèle a également été largement utilisé pour développer et tester une large gamme de médicaments thérapeutiques. En raison de l’étiologie inconnue et de la complexité de la sclérose en plaques, aucun modèle animal ne récapitule actuellement toutes les caractéristiques cliniques et radiologiques observées chez l’homme.
Il est donc assez difficile pour les chercheurs de sélectionner le modèle animal le plus adapté à une question expérimentale spécifique. L’EAE est un modèle largement utilisé de la sclérose en plaques. Cependant, pour faire plusieurs questions, seules certaines études exécutant ce modèle ont pris en compte les deux sexes.
Avec notre protocole, nous voulons une faible possibilité d’inclure les deux sexes dans l’étude menée dans ce modèle. Plus précisément, notre protocole proposait une évaluation clinique basée sur deux méthodes : l’évaluation du score clinique et le test des rotateurs, conduisant à une évaluation clinique plus quantitative, moins subjective et plus précise de l’évolution de la maladie. Même si ce modèle ne reproduit pas entièrement le dimorphisme sexuel de la sclérose en plaques, il présente des avantages potentiels.
La combinaison de l’induction avec d’autres facteurs de risque possibles, en particulier les facteurs environnementaux, peut aboutir à la compréhension des effets spécifiques de ces facteurs et à l’identification du rôle spécifique dans certains aspects sexuellement dimorphiques de la maladie.