Dans l’IRM au xénon hyperpolarisée, le gaz inhalé réel est directement imagé. Le gaz se distribue uniformément dans les poumons des personnes en bonne santé, mais chez les personnes atteintes d’une maladie pulmonaire, comme l’asthme, la MPOC ou la fibrose kystique, ce n’est pas le cas. Notre objectif est de mieux comprendre ces maladies à l’aide de cette technologie.
La tomodensitométrie à rayons X, ou TDM, fournit la norme clinique actuelle en imagerie structurelle pulmonaire, mais implique des rayonnements ionisants et ne montre que le tissu pulmonaire, pas le gaz inhalé. La médecine nucléaire, par radiotraceurs inhalés ou injectés, peut également être utilisée pour évaluer la ventilation pulmonaire et la profusion, mais elle est ionisante et à résolution relativement faible. L’IRM au xénon, cependant, fournit un instantané à haute résolution de la ventilation pulmonaire et des échanges gazeux d’un individu.
La mise en œuvre de l’IRM au xénon est particulièrement difficile, car elle nécessite du matériel spécialisé, des bobines d’imagerie au xénon et le développement de séquences. Le voyage ne s’arrête pas là. Les données acquises doivent faire l’objet d’une reconstruction et d’une analyse méticuleuses.
Sans une expertise appropriée, ces tâches peuvent être intimidantes, entraînant des résultats frustrants et coûteux. Ce protocole offre un aperçu du contrôle de la qualité, du dépannage et des outils pour les sites d’IRM au xénon, Nous avons exploré la configuration des laboratoires d’hyperpolariseurs, les bobines d’IRM au xénon, la prise en compte de l’acquisition de données et les propriétés de l’image. Notre objectif est de guider le public à travers les erreurs, les défis et les événements potentiels qui peuvent avoir un impact sur la qualité de l’image ou les résultats.
Le dépannage des problèmes d’IRM au xénon est nécessaire pour atténuer les problèmes dans la vie réelle. Compte tenu de l’absence d’une infrastructure dédiée aux gaz hyperpolarisés et du soutien limité des fabricants de scanners, les tâches de contrôle de la qualité incombent uniquement aux laboratoires individuels. Cette vidéo vise à fournir aux téléspectateurs des conseils pratiques pour relever les défis et assurer une acquisition de données réussie.