Les tests clonogéniques sont couramment utilisés pour mesurer la sensibilité aux radiations des cellules cancéreuses humaines et de souris en culture, et ils sont considérés comme l’étalon-or pour évaluer la mort des cellules reproductrices induite par les radiations, ce qui est plus pertinent pour la réponse tumorale à la radiothérapie que d’autres mesures de la mort cellulaire quantifiées à l’aide de techniques à court terme. Les tests clonogènes ont été conçus pour des cellules qui se sont développées dans des cultures bidimensionnelles, qui ne récapitulent pas les interactions cellule-cellule et les interactions avec la matrice cellulaire telles qu’elles se produisent dans la tumeur. Les organoïdes tumoraux dérivés de patients sont apparus comme des modèles tumoraux qui, au moins en partie, contournent cette limitation.
Les tests clonogènes conventionnels ne peuvent pas être utilisés en tant que tels pour évaluer la radiosensibilité des organoïdes tumoraux dérivés de patients. Ici, nous détaillons la technique qui exploite l’imagerie en direct des organoïdes tumoraux dérivés de patientes atteintes d’un cancer du sein pour surveiller l’efficacité de la formation des organoïdes et le taux de croissance après exposition à l’irradiation ionisante par rapport à un traitement non irradié. À l’ère de la médecine personnalisée, l’évaluation de la sensibilité des modèles dérivés du patient est de la plus haute importance, car elle fournit les informations nécessaires à la conception et à la personnalisation des stratégies de traitement.
À l’avenir, nous aborderons le rôle des cellules immunitaires présentes dans la tumeur dans la modulation de la réponse de la PDTO à la radiothérapie.