La recherche vise à démontrer l’utilité de l’analyse d’impédance vectorielle pour évaluer les changements dans l’hydratation de la masse cellulaire corporelle chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, et à étudier les avantages de l’exercice physique pour cette population. Des recherches récentes ont montré que les patients classés avec une faible masse cellulaire corporelle, à l’aide de l’analyse vectorielle d’impédance bioélectrique, ont un risque accru d’infections et de prédicteurs de maladies cardiovasculaires. Ces résultats indiquent que les patients dont la masse cellulaire est plus faible, telle que déterminée par l’analyse vectorielle de l’impédance bioélectrique, présentent un risque élevé d’infections.
De plus, nous avons observé que l’exercice physique améliore la force et la qualité de vie et réduit l’inflammation chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. L’évaluation de la composition corporelle par l’analyse vectorielle de l’impédance bioélectrique permettra de prendre des décisions éclairées en matière de traitement pharmacologique. De plus, l’intégration de l’exercice physique dans le cadre du traitement vise à prévenir ou à améliorer une altération spécifique associée à des changements dans la composition corporelle.
Il est crucial d’évaluer les effets à long terme des altérations de la composition corporelle chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et de démontrer l’efficacité de l’exercice physique dans l’augmentation de la masse cellulaire, qui est le compartiment le plus métaboliquement actif du corps humain, qui fournit une plus grande réserve fonctionnelle associée à un meilleur pronostic.