Nous nous intéressons à la compréhension des réponses normales et inadaptées du système neuromusculaire dans le contexte de la santé, du vieillissement et de la maladie. Plus précisément, nous visons à étudier comment le système moteur respiratoire réagit aux pertes de motoneurones par des mécanismes compensatoires tels que la germination collatérale. Actuellement, diverses techniques de travail, telles que les traceurs rétrogrades, les adénovirus et l’immunohistochimie, ont été utilisées pour quantifier le nombre de motoneurones innervants dans des modèles dégénératifs de rongeurs.
Les techniques d’étiquetage, bien que précieuses pour l’évaluation des motoneurones, ont des limites dans l’évaluation de la fonctionnalité des unités motrices et ne conviennent pas aux évaluations longitudinales. La technique MUNE est une approche non invasive dans les études précliniques sur les rongeurs qui peut être utilisée longitudinalement pour quantifier les unités motrices phréniques. La mise en œuvre du protocole MUNE a le potentiel d’aider et d’accélérer considérablement les découvertes de la recherche expérimentale vers les essais cliniques, en particulier dans l’évaluation non invasive et longitudinale de l’atteinte neuromusculaire du nerf phrène et du muscle du diaphragme.
Notre groupe de laboratoire éclectique se concentre sur l’étude de la fonction neuromusculaire dans la santé et les modèles précliniques de maladies neurodégénératives. Nous nous efforçons d’utiliser des techniques translationnelles pour mieux comprendre si les mécanismes sous-jacents de la plasticité peuvent être exploités et adaptés pour préserver la respiration afin d’améliorer la qualité de vie des patients atteints de maladies neurodégénératives.