Notre recherche vise à comprendre les mécanismes sous-jacents à la réitération de la synapse neuromusculaire et à évaluer l’impact de l’inhibition ou de la surexpression de protéines spécifiques dérivées du muscle sur ce processus de régénération. Grâce à l’électroporation musculaire in vivo, nous avons observé l’impact des protéines dérivées du muscle sur l’organisation des récepteurs postsynaptiques de l’acétylcholine. De plus, notre protocole de dénervation nous a permis d’identifier diverses morphologies de domaines postsynaptiques et de les corréler avec leur stabilité.
Cette technique sert d’approche expérimentale initiale pour évaluer l’impact de la génération d’une protéine musculaire spécifique, ouvrant la voie à des techniques d’édition de gènes plus complexes. De plus, ces protocoles sont peu invasifs. Cette combinaison de méthodes expérimentales a été utilisée pour étudier le rôle de la signalisation Wnt ou de la régénération de la NMJ.
En surexprimant des agonistes ou des inhibiteurs de la voie Wnt, nous avons analysé les lésions nerveuses et les processus de régénération ultérieurs. Nos recherches futures porteront sur l’impact des protéines dérivées du muscle sur l’organisation et la fonctionnalité de la synapse neuromusculaire dans divers contextes, dont le vieillissement et certaines pathologies, comme la SLA.