Plusieurs recherches sur la curcumine se concentrent sur des applications médicales et cosmétiques. Très peu se sont penchés sur ses propriétés photoluminescentes. Dans cette étude, nous démontrons une approche facile, rentable et écologique pour améliorer l’émission photoluminescente des colorants de curcumine, orientée vers le développement de marquages cachés pour l’application textile.
Les développements actuels tournent autour de la préparation de divers matériaux luminescents, tels que les points quantiques inorganiques, les points de carbone, les pérovskites et les colorants organiques synthétiques. Les progrès technologiques récents dans le développement de matériaux photoluminescents se concentrent généralement le long de ses applications industrielles, telles que les LED. Ce qui est intéressant, c’est que ces mêmes matériaux photoluminescents, des pigments organiques au phosphore inorganique et aux points quantiques, sont également des précurseurs réalisables pour des applications anti-contrefaçon lorsqu’ils sont mis en place dans le cadre d’une conception expérimentale appropriée.
Le principal défi de notre expérience est d’assurer la qualité du résultat que nous avons recueilli. Nous avons optimisé les procédures expérimentales non seulement pour maintenir l’exactitude des données, mais aussi pour le faire efficacement, permettant des réplications simples pour les collègues chercheurs intéressés par les textiles et la photoluminescence. Pour lier la curcumine aux textiles, des mordants métalliques traditionnels comme le fer, l’aluminium et le cuivre sont utilisés.
Cependant, les métaux présents dans les eaux usées après la mort peuvent présenter un risque pour l’environnement. Cette étude utilise le chitosane, un sous-produit des crabes et des crevettes, comme mordant alternatif pour fixer la curcumine dans le tissu, offrant d’excellentes propriétés de solidité des couleurs.