Dans notre laboratoire, nous essayons de comprendre comment l’adversité au début de la vie affecte le développement du cerveau et le risque ultérieur de troubles mentaux comme la dépression et la toxicomanie. Nous nous intéressons particulièrement à la façon dont l’interaction de la microglie avec les neurones sensibles au stress dans plusieurs régions du cerveau peut être le mécanisme par lequel le recâblage du circuit se produit. Nous avons précédemment constaté que ce modèle d’ELA provoque des réponses de stress aberrantes à l’âge adulte.
Cela a été causé par un élagage synaptique microglial dysfonctionnel des synapses excitatrices sur les neurones exprimant l’hormone de libération de la corticotrophine dans le noyau paraventriculaire de l’hypothalamus, et donc une hyperactivation de cette région cérébrale sensible au stress. Bien que nous sachions que les expériences défavorables au début de la vie augmentent le risque de développer toutes sortes de problèmes de santé chez les humains, le modèle de litière et de nidification limité nous permet de sonder les mécanismes qui les empêchent de se produire chez les rongeurs de laboratoire. Et il n’y a jamais eu de protocole vidéo de ce modèle publié auparavant.
Le modèle de litière et de nidification limitées est très pertinent sur le plan écologique et translationnel, car l’environnement à faibles ressources entraîne des soins maternels imprévisibles, un phénomène qui peut également être étudié chez l’homme. Il nécessite également une intervention expérimentale minimale et a été mis en œuvre avec succès par plusieurs laboratoires à travers le monde.