Notre recherche se concentre sur l’utilisation de protéines de soie d’araignée fonctionnalisées produites par recombinaison pour créer des modèles de matrice extracellulaire afin de créer des conditions plus proches de celles in vivo pour les cellules. Nous espérons qu’en créant une condition plus réaliste pour les cellules que nous cultivons, elles se développeront en une construction semblable à celle d’un tissu, tout comme elles le feraient à l’intérieur du corps, ce qui donnera des modèles plus réalistes. Ainsi, le principal avantage de l’utilisation de nos membranes FN-silk au lieu des membranes en plastique PET disponibles dans le commerce est que l’utilisateur obtient une membrane qui ressemble réellement à la membrane basale native en termes de structure, d’épaisseur, de composition biologique et d’élasticité.
En utilisant une membrane qui se rapproche de l’imitation de la membrane basale native, nous sommes en mesure d’établir des modèles tissulaires in vitro plus réalistes. Cela peut accélérer la découverte de médicaments et réduire davantage le besoin de tests sur les animaux. Nous continuerons à étudier comment la membrane FN-silk peut améliorer davantage les modèles de tissus statiques in vitro, et nous incorporerons également la membrane dans des puces microfluidiques afin d’exposer les cellules à l’écoulement.
De cette façon, nous pouvons impliquer davantage les modèles in vitro vers des conditions plus similaires à celles de l’in vivo.