Il y a quelques défis expérimentaux. Par exemple, la présence de cheveux dans le cuir chevelu peut provoquer un artefact dans les images acquises. L’âge de l’animal joue également un rôle clé puisque l’épaisseur du crâne est actuellement une limitation pour la détection de signaux plus profonds.
De nombreuses techniques d’imagerie purement optique nécessitent une procédure invasive et ne peuvent imager qu’environ un millimètre de profondeur. Avec PAUSAT, nous combinons les avantages de l’imagerie par ultrasons et optique. Nous pouvons obtenir des informations structurelles et fonctionnelles sur l’AVC ischémique d’une manière totalement sûre et non invasive.
Pouvoir évaluer l’évolution d’une blessure avec ou sans traitement du même animal à différents moments nous permet de recueillir des informations très précieuses. Et aussi pour réduire le nombre d’animaux requis pour différentes études. Nous travaillons constamment sur des moyens d’améliorer la vitesse, la profondeur, la résolution et le contraste de l’imagerie pour l’imagerie photoacoustique et ultrasonore.
Avec de meilleurs systèmes d’imagerie, nous pouvons répondre à des questions biologiques plus fondamentales et évaluer de nouveaux traitements expérimentaux.