La transplantation est souvent le seul traitement efficace pour les maladies d’organes en phase terminale. Pour comprendre les mécanismes complexes inhérents aux lésions de la transplantation hépatique, des modèles robustes de transplantation de petits animaux ont été développés pour récapituler la physiologie et la physiopathologie des lésions d’allogreffe. Des stratégies novatrices devront être mises au point pour interroger en profondeur les voies mécanistiques impliquées dans les lésions tissulaires observées lors de la transplantation et pour élargir le bassin de donneurs.
L’utilisation de souris pour étudier la transplantation est vitale car elle permet d’utiliser des lignées de souris génétiquement modifiées et transgéniques pour étudier le rôle de voies moléculaires spécifiques sur la physiopathologie des lésions d’allogreffe. La transplantation hépatique chez la souris présente un certain nombre de défis techniques, notamment le petit diamètre de l’anastomose vasculaire et le risque subséquent de thrombose conduisant à l’échec de l’allogreffe. Bien que de nombreuses technologies telles que l’angiographie par ultrasons aient été utilisées, la tomodensitométrie par micro-ordinateur présente des avantages, notamment la capacité d’obtenir des images à haute résolution de l’anastomose vasculaire dans l’ensemble de l’abdomen.
Ces études peuvent être réalisées longitudinalement pour évaluer la perméabilité vasculaire et la profusion du foie au fil du temps. Il y a de nombreux défis à relever pour réaliser des études de micro-angiographie par micro-tomodensitométrie précises et claires chez les rongeurs. Nous avons constaté que l’utilisation du déclenchement cardiaque et l’ajustement des concentrations d’isoflurane pour diminuer la fréquence respiratoire produisent les images les plus claires.
Nous avons également constaté que l’utilisation d’une synchronisation de contraste spécifique aux rongeurs pour des phases spécifiques a également amélioré la visualisation.