Un défi courant dans la préparation d’échantillons de cryo-microscopie électronique est la localisation des particules à l’interface air-eau, ce qui fait que les particules adoptent des orientations préférées et se dénaturent. Au lieu de cela, il est préférable de faire reposer les particules sur la surface de la grille, que le film mince soutient, comme le graphène. Un autre défi est l’exigence de concentrations d’échantillons relativement élevées, qui pourraient également être résolues par le graphène.
Les grilles revêtues de graphène offrent de nombreux avantages pour la détermination de la structure cryoEM, mais ont toujours été difficiles à fabriquer en interne de manière reproductible, ainsi que leur coût d’achat prohibitif dans le commerce. Ce protocole permet le dépôt robuste de graphène monocouche, réduisant ainsi la barrière à l’utilisation de ces grilles par les utilisateurs dans leurs recherches. Le graphène est unique en raison de ses propriétés matérielles.
Il s’agit d’une monocouche de carbone et présente donc un bruit de fond minimal. D’autres supports de grille cryoEM, tels qu’une fine couche de carbone amorphe ou de flocons d’oxyde de graphène, ne peuvent pas être appliqués en monocouche unique et contribuent à un signal de fond plus important. Maintenant que nous avons établi un protocole robuste pour l’application du graphène aux grilles cryoEM, nous aimerions poursuivre la fonctionnalisation de grilles recouvertes de graphène avec des poignées d’affinité pour la capture sur grille directement à partir de lysats cellulaires.
Cela pourrait atténuer un autre goulot d’étranglement dans la préparation des échantillons cryoEM.