Nous visons à comprendre comment les régions intrinsèquement désordonnées détectent et réagissent aux changements dans les propriétés physico-chimiques de l’environnement. Nous combinons des techniques biophysiques, biochimiques, génétiques et de biologie cellulaire pour surveiller l’évolution de l’ensemble structurel des régions désordonnées dans les cellules vivantes. Les techniques de biophysique des protéines sont actuellement utilisées pour étudier la confirmation des RVI.
Il s’agit notamment de la résonance magnétique nucléaire, du dichroïsme circulaire, de la diffusion des rayons X aux petits angles et du FRET. La plupart de ces techniques ne peuvent être utilisées que in vitro. L’étude de la confirmation des RVI dans un contexte cellulaire est un défi avec des techniques coûteuses et chronophages.
Nous offrons une alternative pour surmonter ces défis. Notre protocole peut surveiller la confirmation des RVI de manière simple, rapide et reproductible, en complément d’autres méthodes in vitro. Nos résultats ont permis de comprendre les mécanismes moléculaires sous-jacents à la sensibilité structurelle des RVI sous stress.
Cela permet d’utiliser les RVI comme biocapteurs somatiques. Le suivi précis de l’environnement cellulaire contribuera à une compréhension plus nuancée des processus fondamentaux de la vie. Nos recherches ont conduit à des questions sur les déterminants d’une sensibilité structurelle dans les régions intrinsèquement désordonnées, sa pertinence pour les fonctions de la RVI et les facteurs environnementaux influençant cette sensibilité.