Nos travaux étudient comment le microenvironnement tumoral entraîne l’invasion des cellules tumorales dans le glioblastome, la forme la plus mortelle de cancer du cerveau. Plus précisément, nous nous intéressons à la façon dont l’écoulement du liquide interstitiel entraîné par l’augmentation des pressions intratumorales provoque l’invasion des cellules tumorales dans le parenchyme cérébral environnant. Nous utilisons actuellement ces modèles de masse de système de collagène à base d’acide hyaluronique 3D combinés à l’imagerie MII et à une analyse computationnelle pour étudier l’invasion de gliomes entraînée par le flux de liquide interstitiel.
Pour les approches individuelles, le flux de fluide est généré en appliquant une pression sur le dessus du modèle TME, imitant le flux de fluide interstitiel dans le cerveau. Fournir les bons indices physiques pour reproduire le microenvironnement tissulaire est un défi permanent. Notre modèle tridimensionnel utilise l’acide hyaluronique et le collagène, tous deux présents dans la matrice cérébrale, et un flux de liquide interstitiel soutenu.
Ensemble, ces facteurs fournissent des signaux physiques clés aux cellules saines et cancéreuses. Nos travaux récents indiquent que les cellules cérébrales résidentes influencent la façon dont les cellules de gliome réagissent au flux interstitiel. Cependant, cette réponse dépend de facteurs spécifiques au patient.
Pour étudier l’influence de ces facteurs sur l’invasion du gliome, nous avons développé un modèle informé par le patient du front invasif du gliome qui imite le tissu cérébral natif. Le modèle de tumeur du patient permet une expérience in vitro hautement contrôlée qui représente toujours les facteurs au niveau tissulaire qui influencent l’invasion du gliome. De plus, ce modèle est accessible par rapport à des modèles similaires d’invasion de gliome et de flux interstitiel, car il ne nécessite pas de tubes ou de pompes, et il utilise des matériaux disponibles dans le commerce.