L’objectif de notre équipe de recherche est de déterminer si les cellules aviaires subissent une pyroptose similaire à celle des cellules de mammifères. De plus, nous visons à déterminer la pyroptose par des moyens plus précis et plus faciles. De nombreux gènes chez les espèces aviaires diffèrent considérablement de ceux des mammifères, ce qui rend difficile l’utilisation des réactifs couramment utilisés dans les études sur les cellules de mammifères pour la recherche sur la mort cellulaire aviaire.
Ainsi, la recherche sur la mort cellulaire aviaire est beaucoup plus difficile que celle sur les cellules humaines ou murines. Nous utilisons les pores caractéristiques de la membrane plasmique dans les cellules pyroptotiques formées par des fragments N-terminaux de gasdermine pour développer une stratégie basée sur la cytométrie en flux pour la détermination de la pyroptose. Grâce à cette nouvelle approche, nous avons observé l’apparition d’une pyroptose induite par une bursale infectieuse dans les cellules aviaires.
Contrairement aux méthodes précédentes telles que l’analyse par western blot ou AFM, notre protocole est capable de quantifier avec précision le pourcentage de cellules pyroptotiques par deux paramètres simultanément, la formation des pores de la membrane plasmique et la rupture de la membrane plasmique, facilitant ainsi la différenciation des cellules atteintes de pyroptose des autres formes de mort cellulaire.