La réponse aux dommages de l’ADN est un système cellulaire qui maintient la stabilité et l’intégrité du génome. Les dysfonctionnements dans ce processus provoquent plusieurs maladies telles que le cancer, les maladies liées à l’âge et l’inflammation chronique. Notre objectif est d’identifier des protéines qui coopèrent dans ce processus, ce qui permet d’identifier des cibles alternatives pour l’intégration thérapeutique.
Pour caractériser la participation d’une protéine à la réponse aux dommages de l’ADN, des études d’immunofluorescence avec la forme phosphorylée de l’histone H2AX, un marqueur des dommages à l’ADN, sont généralement appliquées. De plus, des tests de collecte de protéines tels que la co-immunoprécipitation peuvent être effectués après des dommages à l’ADN pour identifier le rôle de la protéine dans la signalisation. Les études d’interaction sont généralement basées sur des tests d’immunoprécipitation, mais ceux-ci sont in vitro et ne fournissent pas d’informations sur l’emplacement de l’interaction.
L’immunofluorescence peut donner des informations sur la localisation cellulaire des protéines, mais prouver l’interaction peut être difficile et dépend de la résolution du microscope. Nous montrons ici qu’un protocole simple combinant le dosage des ligands de proximité avec la coloration Gamma-H2AX permet les caractérisations spatiales et temporelles de l’interaction des protéines dans un contexte de dommages à l’ADN. De plus, nous avons fourni une macro conviviale pour l’analyse des données.