Notre laboratoire étudie le mécanisme cellulaire impliquant l’agrégation des protéines dans le contexte de la maladie de Parkinson. De plus, nous utilisons des modèles cellulaires et animaux pour tester des traitements potentiels contre la maladie de Parkinson. Dans cet article, nous proposons un protocole pour l’étude de la morphologie mitochondriale in situ comme indicateur de leur santé basé sur l’immunomarquage et l’analyse d’images dans des coupes de tissus enrobés de paraffine.
La morphologie mitochondriale a été largement étudiée dans la maladie de Parkinson et d’autres maladies in vitro. Néanmoins, les protocoles d’étude de la morphologie mitochondriale in vivo font encore défaut. Ce protocole fournit une méthode robuste pour colorer les mitochondries dans le tissu cérébral, et il explique en détail comment effectuer l’analyse morphologique.
Cette étude montre que l’immunomarquage combiné à l’analyse d’images est une méthode fiable pour comprendre la morphologie mitochondriale. En effet, il permet de quantifier le nombre de mitochondries ainsi que d’autres paramètres morphologiques, tels que le rapport d’aspect en culture cellulaire et en tissu. Il est important de noter que, comme cette méthode est basée sur l’immunofluorescence, il est possible de relier les morphologies à des populations cellulaires spécifiques.
Nous présentons ici un protocole pour étudier la morphologie mitochondriale dans la maladie de Parkinson, mais ce protocole peut être appliqué à n’importe quel modèle de maladie in vivo. En outre, il peut aider à cribler les principaux composés pour le traitement non seulement de la maladie de Parkinson, mais aussi de toute autre maladie caractérisée par une dysrégulation mitochondriale.