Ce protocole est particulièrement utile dans les grands modèles animaux de transplantation et de régénération pulmonaires, tels que les porcs, où nous pouvons échantillonner de petits morceaux au fil du temps. Cette technique peut nous aider à mieux comprendre la biologie spatiale en jeu dans ces modèles. Cette technique permet d’obtenir des coupes pulmonaires peu traitées adaptées à l’imagerie par immunofluorescence sans qu’il soit nécessaire de prélever l’antigène, et s’est avérée efficace avec tous les anticorps testés à ce jour.
Cette procédure peut être adaptée pour couper des sections légèrement plus épaisses, disons environ un millimètre, qui peuvent ensuite être utilisées en microscopie à fluorescence sur feuille de lumière pour étudier l’expression spatiale des protéines dans un volume plus tridimensionnel. Notre recherche porte sur les facteurs influençant le rejet d’une greffe de poumon et sur le développement de thérapies pour réduire le rejet à l’aide de notre modèle porcin. Cette technique permet de comprendre les changements spatiaux des protéines affectant les résultats de la greffe après la chirurgie.
Nous utilisons actuellement cette technique pour explorer le paysage spatial de l’expression des protéines dans notre modèle de greffe de poumon de porc. Nous espérons qu’il nous aidera à mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent nos thérapies expérimentales. La clé du succès réside dans les observations de vibratomes, les amplitudes de pale élevées et les vitesses de force plus faibles sont des éléments clés à prendre en compte si la section se passe mal.