Notre étude utilise la drosophile comme modèle génétique pour identifier les principales voies d’entrée des stimuli dans certains comportements. Cette approche vise à révéler les réseaux neuronaux déclenchant le comportement de recherche local, améliorant ainsi la compréhension au-delà de ce que l’on sait chez les abeilles et les fourmis, potentiellement applicable aux humains. La drosophile est un puissant système de modèle génétique comprenant le comportement de recherche de nourriture chez les mouches a conduit à l’identification de nouveaux circuits qui n’étaient connus auparavant dans aucun autre système modèle.
Non seulement les neurones, mais notre état interne agit sur ces circuits pour réguler la physiologie et le comportement a été étudié récemment. Notre recherche explore le lien évolutif potentiel entre la recherche locale de mouches et la communication de la danse des abeilles, comme l’a supposé Vincent Dethier. Nous avons trouvé des similitudes entre les deux comportements, indiquant des mécanismes neuronaux et moléculaires partagés.
Cela suggère que la drosophile pourrait être utilisée comme système modèle pour étudier la danse des abeilles. En combinaison avec la manipulation moléculaire et l’imagerie, ce paradigme présente une approche puissante et prometteuse. Notre protocole n’implique aucun matériel coûteux et peut être fabriqué sur mesure en laboratoire.
Il est facile et efficace de comparer de nombreux paramètres à l’aide d’un logiciel convivial qui génère une prise reproductible et robuste. Notre étude se concentre sur l’identification des circuits cérébraux qui croisent diverses voies comportementales dans la recherche de nourriture, y compris l’alimentation, la régulation du sommeil et la prise de décision. Ceux-ci sont conservés à travers les espèces, et nous étudions comment ces structures cérébrales interagissent et régulent plusieurs comportements simultanément.