L’objectif de notre recherche en laboratoire est de comprendre la communication entre le microbiome intestinal et les tissus pulmonaires, et comment les composants du microbiome intestinal peuvent influencer directement les réponses immunitaires et inflammatoires pulmonaires. Nous nous concentrons sur les effets de métabolites spécifiques, à savoir les acides gras à chaîne courte. Les acides gras à chaîne courte tels que l’acétate, le propionate et le butyrate ont été impliqués comme ayant un rôle dans l’influence de divers processus pathologiques chez les souris expérimentales.
Il s’agit notamment du métabolisme des lipides dans le diabète de type 2, de la polychondrite, de la perte osseuse pathologique, de l’asthme allergique et de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique. La mesure des concentrations d’acides gras à chaîne courte est plus pratique dans les boulettes fécales expulsées des souris. Cependant, ces taux d’acides gras fécaux à chaîne courte ne correspondent pas de manière fiable à ce qui est présent in vivo, dans le côlon, et surtout, à ce qui est transmis dans la circulation de l’hôte.
Nous pensons que les niveaux d’acides gras à chaîne courte et d’autres métabolites mesurés dans le sang porte refléteront plus précisément les concentrations in vivo à l’état d’équilibre par rapport à celles mesurées à partir d’échantillons fécaux. La ligature de la veine porte près du hile hépatique peut augmenter les dimensions de la veine porte, et ainsi améliorer considérablement le taux de réussite, ainsi qu’augmenter le volume sanguin maximal pouvant être collecté.