L’inflammation vasculaire est connue pour provoquer la dégénérescence des capillaires rétiniens dans la rétinopathie diabétique précoce, qui est une complication microvasculaire majeure du diabète menaçant la vision. Notre laboratoire étudie si et comment les signaux mécaniques sous forme de rigidité vasculaire peuvent contribuer à ces changements vasculaires rétiniens anormaux au début du diabète. Il y a un intérêt croissant pour le développement de moyens de prévenir la rétinopathie diabétique à un stade précoce, en mettant l’accent sur l’inhibition de l’inflammation rétinienne qui se produit au début du diabète et contribue au dysfonctionnement neurovasculaire rétinien.
Nos travaux récents indiquent qu’en plus des facteurs génétiques et biochimiques, des indices mécaniques tels que la rigidité vasculaire peuvent favoriser l’inflammation rétinienne au début du diabète. Notre protocole permettra aux chercheurs d’isoler des vaisseaux rétiniens intacts et une matrice sous-endothéliale pour des mesures ultérieures de rigidité à l’aide d’un microscope à force atomique. Ces mesures permettront de déterminer le rôle de la rigidité vasculaire et de la mécanobiologie endothéliale dans le développement des anomalies vasculaires associées à la rétinopathie diabétique et à la dégénérescence maculaire.
En appliquant des forces d’interaction minuscules de niveau nano deux picton, la microscopie à force atomique offre une technique sensible, précise et fiable pour mesurer directement la rigidité d’échantillons biologiques mous tels que les vaisseaux sanguins, les cellules et les paramètres accessibles. À notre connaissance, de telles mesures douces sont uniquement possibles à l’aide d’un microscope à force atomique. Nos travaux récents ont montré que les capillaires rétiniens deviennent plus rigides dans le diabète, ce qui entraîne une inflammation et une dégénérescence vasculaires rétiniennes.
Une compréhension plus approfondie de la régulation mécanique de la rétinopathie diabétique comme potentiel d’identification de cibles anti-inflammatoires basées sur la microbiologie pour des thérapies plus efficaces à l’avenir.