Nous nous intéressons à l’exploration de la faisabilité d’isoler des biomolécules telles que des protéines, de l’ADN et des ARN à partir de larmes de souris, à l’instar de ce qui a été fait chez l’homme. Cela nous permettrait de développer une méthodologie simple et efficace à utiliser dans la recherche scientifique fondamentale. Chez l’homme, une gamme variée de technologies a été utilisée pour démêler la composition moléculaire des larmes, telles que les immunoessais comme l’analyseur Western blot ainsi que la spectrométrie de masse.
Ces analyses ont ouvert la voie au développement de biocapteurs capables d’identifier des molécules d’intérêt spécifiques. Nous avons développé une méthodologie optimale pour obtenir un volume substantiel de larmes de souris, facilitant ainsi leur analyse moléculaire dans les laboratoires de sciences fondamentales. Ce protocole facilite l’identification de différentes protéines et ARN messagers d’intérêt.
La recherche de biomarqueurs présents dans la biopsie liquide oculaire est aujourd’hui sous les feux de la rampe. Qu’il s’agisse de maladies oculaires telles que la rétinopathie diabétique ou de maladies systémiques comme Alzheimer ou Parkinson, un échantillon peu invasif, le film lacrymal, offre une opportunité de diagnostic. Comme cela a été rapporté chez l’homme, nous avons abordé la question suivante pour notre modèle de miroir.
Les déchirures reflètent les changements moléculaires qui apparaissent dans les maladies. Ces compositions lacrymales abritent des biomolécules que l’on peut trouver dans d’autres biopsies liquides telles que le sang ou la salive.