Les cellules NK utérines s’accumulent de façon spectaculaire au cours de la phase lutéale moyenne, préparées pour l’implantation de l’embryon. Notamment, ces cellules sont hétérogènes. L’identification précise de leurs phénotypes est cruciale pour comprendre leurs rôles dans la réceptivité de l’endomètre.
Notre étude vise à détecter quatre sous-types de cellules NK utérines à l’aide d’une coloration immunohistochimique multiplexe. La coloration immunohistochimique a été largement utilisée pour mesurer la densité des cellules NK utérines chez les femmes souffrant d’échec reproducteur. Cependant, cette technologie traditionnelle ne fait pas la distinction entre les différents sous-types de cellules NK utérines.
Notre protocole, utilisant une coloration immunohistochimique multiplexe, offre une approche avancée pour identifier quatre sous-types distincts de cellules NK utérines. Avec la mise en œuvre de ce protocole, nous évaluerons les différences dans les sous-types de cellules NK utérines entre les femmes ayant des échecs d’implantation répétés et les témoins fertiles. Si des différences significatives sont identifiées, nous chercherons à savoir si ces sous-types de cellules NK utérines peuvent prédire le risque d’échec de l’implantation.
En fin de compte, notre objectif à long terme est de développer un test diagnostique pour évaluer le statut immunitaire des cellules NK utérines pour la réceptivité de l’endomètre.