Notre laboratoire s’efforce de comprendre, de prévenir et d’inverser le dysfonctionnement des cellules bêta et d’autres anomalies des paupières dans le diabète de type 1 et de type 2. Nos études se concentrent sur la pathogenèse du diabète humain en intégrant des études de la biologie du pancréas et des paupières humaines ainsi que de la santé et de la maladie. Les œillets humains sont des structures sphériques 3D, et l’accès aux cellules dans l’ensemble de l’œillet présente certains défis expérimentaux.
Par exemple, lorsque nous essayons d’introduire des biocapteurs pour comprendre la signalisation des cellules de l’œillet, notre protocole de pseudo-paupière surmonte ce défi en effectuant des manipulations génétiques à l’état de cellule unique et en agrégeant ces cellules humaines transduites en pseudo-paupières pour des études en aval. Notre système de pseudo-paupières nous permet d’exprimer des biocapteurs sur l’ensemble de l’œillet, plutôt que sur la surface de la paupière. Combiné à notre système d’imagerie des cellules vivantes et de microperfusion, nous pouvons à la fois mesurer et co-enregistrer les processus intracellulaires dynamiques avec la sécrétion hormonale en aval.
Ce protocole pourrait être appliqué pour répondre à une variété de questions scientifiques importantes. Par exemple, les stratégies de silençage génique pourraient être combinées à cette approche pour comprendre l’impact d’un gène d’intérêt sur la fonction des paupières et les voies de signalisation associées, soit globalement, soit de manière auto-spécifique.