Dans cette étude, nous nous intéressons à comprendre comment les organismes traitent les environnements anthropiques comme les villes, les bords de route et les champs de culture. Nous utilisons les papillons blancs du chou comme système parce qu’ils sont faciles à manipuler expérimentalement. Par exemple, nous étudions l’intolérance aux variations génétiques aux polluants urbains.
Nous recueillons des échantillons de différents endroits et populations pour étudier les variations selon les espèces ou l’espace. Les filets, les glacières et les enveloppes sont nos principaux outils sur le terrain. Les caractères papillon sont mesurés par microscopie et ICP-MS est la meilleure méthode pour mesurer les concentrations de métaux lourds dans de petits échantillons.
L’un des défis expérimentaux actuels consiste à étudier la variation entre les espèces et leurs ajustements développementaux aux environnements humains. La principale difficulté réside dans l’élevage d’espèces diverses dans des conditions expérimentales contrôlées. Bien que les papillons blancs du chou soient faciles à élever, trouver des régimes analogues appropriés pour 10 ou 20 espèces différentes qui se nourrissent de diverses plantes présente un défi important d’un point de vue expérimental.
Nous nous intéressons à l’atténuation de l’exposition aux toxines urbaines, les interventions écologiques qui pourraient diminuer la toxicité des métaux lourds et d’autres polluants urbains, tels que les microplastiques, sont à l’étude. En outre, nous visons à étudier comment concevoir des poches d’habitat dans les espaces urbains pour encourager la santé des plantes et des animaux qui y vivent, y compris les humains.