L’injection rétro-orbitale est une méthode d’injection spécialisée utilisée pour administrer des composés dans la circulation veineuse. La recherche animale est une étape importante vers le travail clinique. Dans le cadre de la recherche sur les animaux, il est nécessaire d’administrer différents types de composés par différentes voies.
Certaines de ces voies comprennent les voies sous-cutanées, intrapéritonéales et intraveineuses. L’injection intraveineuse est la voie la plus couramment utilisée chez les nouveau-nés qui se trouvent dans l’unité de soins intensifs des nouveau-nés. Cependant, dans la recherche sur les rongeurs, en particulier chez les rongeurs adultes, des injections intraveineuses sont systématiquement effectuées sur la veine caudale.
Chez les nouveau-nés, il est extrêmement difficile d’effectuer une injection dans la veine caudale avec succès et de manière reproductible. Par conséquent, la voie rétro-orbitale peut être utilisée comme une alternative plus facile. Tout d’abord, nous allons démontrer l’utilisation d’un colorant, le bleu trypan, afin que le spectateur puisse voir clairement le colorant entrer dans la circulation veineuse.
Le rat nouveau-né est placé sous anesthésie complète, la tête couchée sur le côté, reposant au-dessus d’une source de lumière, de sorte que l’œil et le système vasculaire latéral sont exposés et visibles. L’aiguille est insérée à l’avant de l’orbite, l’équivalent du canthus médial. Injectez la solution dans un mouvement doux, lisse et fluide.
Pour mieux reproduire cette procédure, il est important de comprendre l’anatomie veineuse orbitaire. Chez le rat, il existe un réseau de plusieurs veines juste en dessous de l’œil, qui permettent un accès facile et direct au plexus veineux. Chez le rat albinos nouveau-né, il est également visible à la fois les veines temporales superficielles et faciales.
Cette procédure peut être effectuée exactement de la même manière. Chez les souris nouveau-natales. Utilisez une aiguille de calibre 29 à 31 d’environ 0,30 millimètre.
Pour des volumes précis, prélever la solution à injecter à partir d’un volume pipeté. Placez les animaux sur une surface plane en position couchée latérale. Induire une anesthésie à l’isoflurane du corps entier.
5% induction, 3% entretien. Vérifiez la profondeur de l’anesthésie à l’aide de la méthode du réflexe de retrait. Avec la tête tournée vers la droite, administrer l’injection dans le sinus rétro-orbitaire droit.
Insérez le biseau de l’aiguille vers le bas à l’avant de l’orbite, l’équivalent du canthus moyen, à un angle d’environ 40 degrés. Cet angle permet à l’aiguille d’être dirigée vers l’arrière de l’orbite de l’œil. Injectez dans un mouvement doux, doux et fluide.
Attendez un bref instant avant de retirer l’aiguille, lentement, pour éviter le reflux. Utilisez une nouvelle seringue stérile pour chaque animal afin d’éviter toute contamination. Placez le chiot dans la boîte de récupération, reposant sur un dispositif de réchauffement protégé, à environ 35 à 37 degrés Celsius.
Attendez le rétablissement et vérifiez s’il y a des signes de détresse avant de remettre le chiot à la mère. Cette technique a été utilisée pour administrer le traceur biotine-dextran dans le système vasculaire du cerveau d’animaux ayant subi une hémorragie de la matrice germinale. Les animaux qui ont reçu une injection de solution saline comme témoin ne présentent aucune coloration visible du système vasculaire dans le cerveau.
L’injection rétro-orbitaire réussie du traceur biotine-dextran a permis d’évaluer sa présence dans le système vasculaire cérébral dans les 10 minutes suivant l’administration rétro-orbitaire. Cette technique a ensuite été utilisée pour détecter la fuite vasculaire du traceur au niveau des vaisseaux sanguins individuels chez les animaux blessés par GMH. Ce résultat permet, par exemple, de quantifier la lésion en quantifiant la quantité de vaisseaux sanguins qui fuient à la suite d’une lésion cérébrale GMH.
De plus, cette procédure peut également être effectuée sans source de lumière, ce qui en fait une technique simple, directe et reproductible qui permet l’administration de composés directement dans la circulation veineuse des rats et des souris nouveau-nés. Lorsqu’elle est effectuée correctement, cette procédure ne devrait pas entraîner d’effets indésirables. Cette racine d’administration permet d’injecter des anticorps, des cellules et d’autres composés directement dans la circulation nasale des animaux nouveau-nés.
Cette voie est d’une plus grande pertinence clinique par rapport à d’autres voies, telles que les injections intrapéritonéales ou sous-cutanées.