L’objectif principal de mon laboratoire est de maintenir une extraction saine des cellules souches hématopoïétiques au cours du vieillissement afin d’éviter les hémopathies malignes, et nous le faisons en effectuant des interventions diététiques. Nous sommes donc particulièrement intéressés à comprendre comment les métabolites dérivés de l’alimentation régulent la souche et aussi les métabolites intracellulaires comment ils régulent le destin des cellules souches. Les cellules souches hématopoïétiques sont une population très rare, ce qui signifie que nous sommes toujours confrontés au défi de ne pas avoir assez de matériel pour effectuer nos expériences.
Mais maintenant, avec la mise en place de méthodes unicellulaires, et aussi avec des méthodes à faible intrant, nous avons acquis de nouvelles connaissances sur la façon dont ces cellules souches sont régulées. Les cellules souches hématopoïétiques sont une population très rare et, en plus, elles sont très petites. Maintenant, avec les méthodes que nous avons développées, par exemple, la métabolomique à faible entrée basée sur la spécification de masse, nous pouvons maintenant détecter avec un très petit nombre de cellules, des centaines de métabolites, ce qui nous a permis de comprendre quel est le rôle de certains métabolites dans la régulation des cellules souches.
Dans le passé, l’analyse métabolomique de cellules primaires rares nécessitait de nombreuses souris et des jours de travail et de préparation d’échantillons. Avec notre nouveau protocole, nous avons besoin de moins de souris et de moins de temps. De plus, nous avons réduit le nombre d’étapes manuelles, de sorte que l’ensemble du protocole devient plus robuste.
Pour l’avenir, nous avons prévu d’adapter notre protocole à faible apport pour permettre des analyses supplémentaires et des cellules primaires rares. Par exemple, la métabolomique non ciblée et la lipidomique.