Nous essayons de résoudre deux problèmes principaux en ce qui concerne la recherche sur la douleur. Le premier est le besoin de thérapies non invasives et non pharmacologiques qui peuvent être administrées efficacement aux personnes souffrant de douleur chronique. Le second est le développement de biomarqueurs fiables, tels que la neuroimagerie que nous utilisons dans le but d’évaluer à la fois la douleur liée à la fibromyalgie et la réponse au traitement.
Le développement et l’accès à plusieurs progiciels neurologiques open source permettent une utilisation rationalisée de l’analyse des données de neuroimagerie. Beaucoup de ces outils, tels que fMRIPrep, permettent aux chercheurs qui ne sont pas familiers avec les pratiques de neuroimagerie d’effectuer des étapes de prétraitement critiques. Pour maintenir l’insu, nous ne sommes pas en mesure de titrer l’effet à l’aide de l’appareil comme nous le ferions dans un cadre clinique.
La stimulation est généralement inférieure au seuil perceptuel, mais nous pouvons sous-doser les individus du groupe de traitement de notre étude, ce qui entraîne une taille d’effet plus petite et une différence entre les groupes. La stimulation électrique crânienne est non invasive. Il présente un faible risque et est suffisamment accessible pour être auto-administré par les participants à leur domicile.
Nous pouvons également extraire les taux d’utilisation de chacun des appareils de recherche afin de bien évaluer l’observance du traitement. Et l’IRM de connectivité fonctionnelle à l’état de repos nous permet d’évaluer les changements dans le cerveau qui peuvent survenir à la suite de notre traitement. Nous prévoyons que notre recherche guidera davantage le développement de biomarqueurs en utilisant la neuroimagerie comme outil.
Cela contribue à une meilleure compréhension de la base neurale de la douleur, et nous espérons que ces techniques seront éventuellement utilisées pour guider le diagnostic clinique et la prise de décision pour les personnes souffrant de douleur.