La fibrillation auriculaire est l’arythmie la plus courante, mais la physiopathologie complexe n’est pas encore entièrement comprise. Grâce à nos recherches, nous contribuons à une meilleure compréhension des mécanismes qui conduisent à l’initiation et au maintien de la fibrillation auriculaire. Faire passer la recherche médicale de la paillasse au chevet du patient est un défi majeur.
Pour y remédier, nous avons établi un pipeline translationnel allant des modèles cellulaires aux modèles murins, en passant par les modèles de grands animaux et les porcs, ce qui nous a permis d’identifier et de valider de nouvelles cibles thérapeutiques. Les souris sont souvent utilisées pour étudier l’arythmie. Cependant, il est difficile d’étudier les veines pulmonaires chez la souris.
Les veines pulmonaires sont les principaux déclencheurs de la fibrillation auriculaire chez les patients. Notre protocole fournit une ligne directrice efficace pour l’identification et la micro-dissection des veines pulmonaires afin de mener des investigations plus approfondies.