En laboratoire, nous étudions la plasticité cérébrale. L’un de nos objectifs est d’identifier les circuits neuronaux et les mécanismes qui sont engagés et de comprendre ce qui ne va pas dans la maladie, afin que nous puissions trouver des cibles appropriées pour les interventions qui font défaut. L’un de nos besoins critiques est de disposer de protocoles d’entraînement robustes pour évaluer, induire la plasticité et évaluer l’impact des manipulations génétiques chez les souris saines et dans les modèles de maladie.
La recherche actuelle a besoin de techniques sensibles, polyvalentes et automatiques pour évaluer le comportement des souris. Nous nous intéressons principalement à l’apprentissage comportemental moteur, et les tests traditionnels nécessitent une mise en œuvre séquentielle, ce qui consomme beaucoup de temps et de ressources. De plus, les tests traditionnels n’ont pas toujours une précision suffisante.
Cependant, Erasmus Ladder permet l’explication et l’analyse futures de l’apprentissage moteur dans une seule configuration automatisée. Alors que les paradigmes existants se concentrent souvent sur des aspects spécifiques du comportement moteur, notre approche vise à discriminer entre l’apprentissage de la motricité fine, l’apprentissage moteur de défi et l’apprentissage moteur associatif de manière automatisée et non invasive, comblant ainsi une lacune dans les méthodologies actuelles. Les tests sont faciles à réaliser, automatisés, reproductibles et permettent aux chercheurs d’étudier différents aspects du comportement moteur séparément à l’aide d’une seule cohorte de souris.
Le logiciel automatique et les paramètres réglables annoncent la précision de la collecte et de l’analyse des données, ainsi que la polyvalence et la personnalisation du protocole en fonction de la question scientifique. Notre laboratoire se concentrera sur l’affinement des protocoles de l’échelle Erasmus, en combinant des techniques cellulaires et moléculaires pour étudier l’adaptation motrice et les mécanismes neuronaux sous-jacents. En particulier, l’un de nos projets porte sur la plasticité de la myéline, un phénomène déclenché lors de l’apprentissage de la motricité complexe qui pourrait aider à trouver des remèdes pour les patients atteints de dysmyélinisante.