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Dans cet article

  • Résumé
  • Résumé
  • Introduction
  • Protocole
  • Résultats
  • Discussion
  • Déclarations de divulgation
  • Remerciements
  • matériels
  • Références
  • Réimpressions et Autorisations

Résumé

Ici, nous présentons un protocole pour utiliser des plaques anatomiques avec le renforcement de la coiffe des rotateurs dans une chirurgie mini-invasive pour traiter efficacement les fractures de la tubérosité de l’humérus, promettant une guérison plus rapide et une stabilité améliorée.

Résumé

Les fractures de l’humérus peuvent être difficiles à gérer en raison de leur anatomie complexe et du risque de compromission de la fonction de l’épaule. Nous présentons une nouvelle technique pour traiter les fractures de la grande tubérosité à l’aide de plaques anatomiques spécialisées et d’un renforcement de la coiffe des rotateurs. La technique implique l’utilisation d’une plaque anatomique en forme de T conçue spécifiquement pour la grande région de la tubérosité de l’humérus, permettant une fixation précise et une stabilité. De plus, le renforcement de la coiffe des rotateurs est effectué à l’aide de sutures pour améliorer l’intégrité structurelle et favoriser une mobilisation précoce. Le processus simplifié est le suivant : Après l’administration de l’anesthésie, une incision de 3 cm est pratiquée le long de la face latérale de l’épaule pour exposer précisément le site de fracture de la grande tubérosité. Une suture de taille 5 est habilement enfilée à travers le tendon de la coiffe des rotateurs pour fixer solidement l’humérus proximal à la plaque anatomique après que la plus grande tubérosité ait été réduite. La fluoroscopie peropératoire est utilisée pour vérifier le positionnement précis des plaques et des vis. Après s’être assuré que tout est correct, l’opération se termine.

Introduction

Les fractures de la tubérosité supérieure de l’humérus sont un type courant de fracture des membres supérieurs, souvent accompagnées de douleurs articulaires et de troubles fonctionnels1. Les méthodes de traitement traditionnelles sont associées à des incisions plus grandes et à des périodes de récupération plus longues. Nous introduisons un protocole de traitement raffiné qui maximise les résultats pour les patients et minimise l’invasivité chirurgicale. Découlant d’un besoin croissant de gestion efficace des fractures, la raison d’être de cette technique est fondée sur le principe d’un rétablissement accéléré du patient avec un minimum de complications postopératoires. Ces dernières années, le développement de techniques mini-invasives a attiré l’attention2. L’application de plaques anatomiques spécialisées combinées à un renforcement de la coiffe des rotateurs pour la fixation est devenue de plus en plus privilégiée. Cette technique se présente comme une alternative supérieure aux méthodes traditionnelles caractérisées par leurs incisions plus grandes et leurs temps de récupération prolongés. Les avantages comparatifs de cette approche, comme en témoignent des études antérieures, comprennent une diminution des traumatismes tissulaires, une réadaptation plus rapide et une stabilité renforcée, ce qui réduit de manière cruciale les risques associés à l’arrachement de l’ancre, un problème répandu dans les procédures traditionnelles 3,4. Dans la littérature actuelle, cette technique est de plus en plus reconnue pour son potentiel à transformer la prise en charge des fractures de l’humérale. Il s’aligne sur la tendance actuelle vers les chirurgies mini-invasives qui privilégient la récupération fonctionnelle et la qualité de vie des patients. Les candidats adaptés à cette méthode sont ceux qui bénéficient d’un retour rapide aux activités quotidiennes et de résultats esthétiques optimaux grâce à une cicatrisation minimisée.

Cet article fournira une description détaillée des étapes procédurales de cette technique et mettra en évidence ses avantages dans le traitement des fractures de la tubérosité plus importante de l’humérus5. Cette approche novatrice offre plusieurs avantages distinctifs. Tout d’abord, la nature peu invasive de la procédure se traduit par une réduction des traumatismes tissulaires et une réadaptation postopératoire accélérée. Cela facilite l’engagement précoce dans les exercices de réadaptation, favorisant ainsi une meilleure récupération fonctionnelle. Deuxièmement, l’ajout d’un renfort de la coiffe des rotateurs rend la fixation de la fracture plus stable, ce qui réduit le risque de retrait de l’ancrage après la chirurgie. De plus, la diminution de l’étendue des traumatismes postopératoires contribue à minimiser la formation de cicatrices, améliorant ainsi la qualité de vie des patients. À mesure que les progrès technologiques se poursuivent, l’application de cette modalité de traitement peu invasive est sur le point de gagner en popularité dans le domaine de la gestion des fractures de la tubérosité. Notre étude démontre que l’utilisation de plaques anatomiques spécialisées en conjonction avec le renforcement de la coiffe des rotateurs présente une voie nouvelle et efficace pour traiter les fractures de tubérosité plus importantes de l’humérus. Grâce à sa combinaison de traumatismes réduits, de stabilité accrue et de rétablissement accéléré, cette technique offre une alternative convaincante aux patients atteints de ces fractures, annonçant une nouvelle ère de stratégies de traitement optimisées.

Les critères d’inclusion comprennent (i) Diagnostic de fracture isolée de la grande tubérosité : Patients présentant des fractures isolées de la grande tubérosité confirmées par radiologie pouvant être réduites ouvertes et fixées à l’interne. (ii) Âge : Patients adultes âgés de 18 ans et plus. (iii) Fracture symptomatique : Patients présentant une déficience fonctionnelle et des douleurs dues à la fracture. (iv) Qualité osseuse : Qualité osseuse adéquate qui se prête à une fixation chirurgicale sûre à l’aide de vis et de plaques. (v) Échec du traitement conservateur : Patients qui n’ont pas obtenu de résultats satisfaisants avec des méthodes de traitement non chirurgicales après une période raisonnable. (vi) Consentement du patient : Volonté et capacité de donner un consentement éclairé à la chirurgie et de se conformer aux protocoles de réadaptation postopératoire.

Les critères d’exclusion comprennent (i) les cas de polytraumatisme : les patients présentant des blessures multiples lorsque l’état général du patient contre-indique une intervention chirurgicale. (ii) Fracture pathologique : Fracture résultant de tumeurs osseuses primitives ou métastatiques. (iii) Mauvaise qualité osseuse : ostéoporose sévère ou autres maladies osseuses métaboliques qui compromettent l’intégrité de la fixation. (iv) Infections systémiques ou infections cutanées locales : Présentant un risque d’infection postopératoire en raison d’une immunité compromise ou d’une infection existante sur le site chirurgical. (v) Atteinte neurovasculaire : lésions neurovasculaires préexistantes au site chirurgical qui pourraient être exacerbées par la procédure. (vi) Comorbidités médicales : Diabète non contrôlé, maladies cardiovasculaires, pulmonaires ou autres maladies systémiques graves qui présentent un risque anesthésique ou chirurgical inacceptable. (vii) Troubles cognitifs : Affections qui entravent la compréhension et la coopération du patient avec les exigences chirurgicales et postopératoires. (viii) Intervention chirurgicale ou déformation antérieure : Interventions chirurgicales antérieures ou déformations dans la zone touchée qui peuvent influencer l’approche et le résultat chirurgicaux actuels. (ix) Patients incapables de suivre le protocole postopératoire : Absence de système de soutien ou autres facteurs socio-économiques qui empêchent l’adhésion aux instructions de soins postopératoires et de réadaptation.

Protocole

Le consentement éclairé écrit des patients a été obtenu pour publication. Ce protocole chirurgical respecte les normes éthiques établies par le comité d’éthique de la recherche humaine de notre établissement.

1. Préparation préopératoire et évaluation anesthésique

  1. Préparation préopératoire
    1. Avant la chirurgie, assurez-vous d’une communication approfondie avec le patient. Expliquez le but, la méthode, les risques et les résultats attendus de la chirurgie.
    2. Obtenez le consentement éclairé écrit du patient pour vous assurer qu’il comprend et accepte de subir l’intervention mini-invasive.
    3. Effectuer une évaluation préopératoire complète pour le traitement réussi des fractures de la grande tubérosité de l’humérus. Ce processus d’évaluation fait généralement appel à diverses techniques d’imagerie, telles que la tomodensitométrie (TDM), les rayons X et l’imagerie par résonance magnétique (IRM), afin d’assurer une compréhension complète de la fracture et de fournir des informations essentielles au plan chirurgical (Figure 1).
  2. Évaluation et préparation de l’anesthésie
    REMARQUE : Un anesthésiste effectue l’évaluation et la préparation de l’anesthésie.
    1. Avant l’opération, évaluez les besoins du patient en matière d’anesthésie pour vous assurer qu’il convient à l’anesthésie générale.
    2. Évaluez la respiration, le système cardiovasculaire et d’autres indicateurs physiologiques du patient. Élaborez un plan d’anesthésie personnalisé en fonction de l’état de santé du patient et du type de chirurgie.
  3. Induction et entretien de l’anesthésie
    1. Avant le début de la chirurgie, administrez des médicaments anesthésiques au patient par une veine pour induire un état d’inconscience. Une fois que le patient a perdu connaissance, maintenez sa respiration à l’aide d’un ventilateur.
      REMARQUE : En anesthésie générale, le patient ne ressentira pas de douleur et restera inconscient tout au long de l’intervention chirurgicale.

2. Procédure chirurgicale mini-invasive et technique de fixation

  1. Effectuer la préparation du site chirurgical et l’incision :
    1. Préparez le site chirurgical avec une solution antiseptique dans un mouvement circulaire du site d’incision vers l’extérieur.
    2. Drapez le patient, en exposant uniquement le champ opératoire. Marquez avec précision et créez une incision de 3 cm le long de la face latérale de l’épaule, à l’aide d’une lame de scalpel stratégiquement positionnée pour dévoiler le site de fracture de la grande tubérosité.
      REMARQUE : Cette incision facilite la visualisation optimale de l’humérus proximal et du point d’insertion de la coiffe des rotateurs, jetant ainsi les bases d’une réduction sans couture et d’une fixation ultérieure de la fracture (Figure 2).
  2. Réduction de la tubérosité
    1. Passez des sutures non résorbables de taille 5 à travers le tendon de la coiffe des rotateurs à des intervalles de 2 cm à l’aide d’un passe-suture ou d’un tourne-aiguille. Réduire la fracture de la tubérosité en dessinant des sutures.
    2. Exécuter la réduction de la fracture de la grande tubérosité avec une attention méticuleuse, en assurant un alignement impeccable des segments fracturés.
      REMARQUE : Le choix d’une plaque anatomique adaptée est impératif ; Son placement stratégique sur l’humérus proximal prépare la zone au processus de fixation à venir. Cette étape exige de la précision et un engagement indéfectible à atteindre la congruence anatomique.
  3. Renfort et fixation de la coiffe des rotateurs
    1. Sélectionnez une plaque anatomique adaptée à l’humérus du patient. Positionnez la plaque sur la face latérale de l’humérus à l’aide du guidage par image (Figure 3A).
    2. Fixez la plaque avec des vis de la bonne longueur, généralement de 25 à 45 mm. Attachez les sutures sur la plaque pour fixer le brassard à la plaque (Figure 3B).
      REMARQUE : L’intégrité de cette fixation est primordiale, car elle influence directement la robustesse de l’union de fracture finale. Chaque suture, méticuleusement placée, sert de gardien de la stabilité, ouvrant la voie à un rétablissement inébranlable.
  4. Fluoroscopie peropératoire
    1. Positionnez le fluoroscope de manière à capturer les vues AP (antéropostérieure) et latérale du site opératoire. Évaluez la réduction, le positionnement de la plaque et de la vis, en ajustant si nécessaire pour obtenir un bon alignement anatomique (Figure 4).
  5. Surveillance de l’anesthésie
    1. Tout au long de l’intervention chirurgicale, surveillez en permanence les signes vitaux du patient pour vous assurer que les indicateurs tels que la pression artérielle, la fréquence cardiaque et la respiration restent dans les limites de sécurité.
    2. Ajustez la posologie des médicaments anesthésiques pour maintenir l’état stable du patient.
  6. Conclusion et récupération de l’anesthésie
    1. Après la chirurgie, cessez progressivement l’administration de médicaments anesthésiques, permettant au patient de se réveiller de l’état d’inconscience.
    2. Transférez le patient dans une salle de réveil, où des professionnels de la santé qualifiés continueront de surveiller les signes vitaux du patient. Cela garantit un processus d’éveil en douceur et un retour progressif à la conscience.

3. Plan de soins postopératoires et de réadaptation

  1. Soins postopératoires et réadaptation
    1. Une fois l’intervention chirurgicale terminée, le voyage vers la guérison commence. Suturez méticuleusement l’incision pour assurer une hémostase efficace et favoriser une cicatrisation optimale des plaies.
    2. En postopératoire, guidez le patient à travers un plan de réadaptation sur mesure orchestré par des professionnels de la santé qui connaissent bien les nuances de la récupération des membres supérieurs.
  2. Mobilisation précoce et amplitude de mouvement
    1. Encourager la mobilisation précoce du membre affecté dans les limites de l’orientation médicale.
      REMARQUE : Des mouvements doux et contrôlés visant à préserver la mobilité articulaire et à prévenir la raideur jouent un rôle central dans les premiers stades de la récupération.
  3. Restauration progressive de la force et de la fonctionnalité
    1. Au fur et à mesure que la guérison progresse, mettez l’accent sur des exercices de renforcement musculaire progressifs adaptés aux progrès de l’individu. Collaborez avec des physiothérapeutes pour concevoir un régime qui établit un équilibre entre le défi du membre en convalescence et la garantie de sa sécurité.
  4. Suivi et évaluation des progrès
    1. Des rendez-vous de suivi réguliers permettent à l’équipe soignante de suivre l’évolution du patient et d’apporter les ajustements nécessaires au plan de réadaptation.
      REMARQUE : Les évaluations radiologiques peuvent évaluer le degré de cicatrisation de la fracture et guider les prochaines étapes du processus de rétablissement.
  5. Éducation et autonomisation des patients
    1. Faites participer le patient à une éducation complète sur son processus de rétablissement. Donnez-leur les moyens de connaître les étapes prévues, les défis potentiels et le rôle crucial qu’ils jouent dans leur propre rétablissement.
      REMARQUE : Les patients informés sont plus susceptibles d’adhérer aux plans de réadaptation et de contribuer activement à leur parcours de guérison. L’approche novatrice consistant à utiliser des plaques anatomiques spécialisées en conjonction avec le renforcement de la coiffe des rotateurs présente des résultats prometteurs à long terme. Au-delà de la guérison des fractures, le potentiel d’amélioration de la fonction articulaire et de la qualité de vie incite les patients à s’engager dans leur parcours de réadaptation.

Résultats

Un patient répondant aux critères d’inclusion décrits ci-dessus a subi la technique mini-invasive pour traiter une fracture de la tubérosité humérale supérieure. La reconstruction tridimensionnelle (3D) préopératoire par TDM montre une fracture de la grande tubérosité humérale (Figure 1). Après l’administration de l’anesthésie, une incision de 3 cm le long de la face latérale de l’épaule est marquée avec précision (

Discussion

L’incorporation de plaques anatomiques spécialisées couplées au renforcement de la coiffe des rotateurs a révolutionné la prise en charge des fractures de l’humérus de plus grande tubérosité, offrant une alternative peu invasive qui favorise une guérison et une fonctionnalité améliorées 6,7,8. Les étapes critiques de cette procédure innovante comprennent une imagerie préopéra...

Déclarations de divulgation

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêts.

Remerciements

Aucun

matériels

NameCompanyCatalog NumberComments
Anesthesia monitorDragerUSRN-0094N/A
C-armGEB3SS1700060Intraoperative fluoroscopy
ETHIBOND Excel polyester suture size 5Johnson&johnson130705031046294N/A
Fentanyl citrate injectionRenfu Pharmaceutical31D090113anesthesia drugs
Injection of Remifentanil HydrochlorideRenfu Pharmaceutical30A11011anesthesia drugs
Marker penDeli Group Co., Ltd.6921734968258N/A
Needle deriverShanghai Medical Devices Co., Ltd. Surgical Instrument FactoryJ32100N/A
Patient monitorDragerSQC19090042HAN/A
Povidone-iodineHangzhou Minsheng Pharmaceutical Co., Ltd.532310292antiseptic solution
Propofol emulsion injectionXi'an Libang Pharmaceutical Co., Ltd.12312072Ianesthesia drugs
Proximal humerus locking compression plate(T)WEGOMB66GIt is used for avulision fracture of the greater tuberosity of humerus.
Rocuronium bromide injectionEmeishan Tonghui Pharmaceutical Co., Ltd.23112001anesthesia drugs
Surgical bladeHangzhou Huawei Medical Supplies Co., Ltd.20152020713N/A

Références

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  2. George, M. S. Fractures of the greater tuberosity of the humerus. J Am Acad Orthop Surg. 15 (10), 607-613 (2007).
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  5. Zeng, L. Q., et al. A new low-profile anatomic locking plate for fixation of comminuted, displaced greater tuberosity fractures of the proximal humerus. J Shoulder Elbow Surg. 30 (6), 1402-1409 (2021).
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  7. Marinescu, R., Popescu, D., Laptoiu, D. A review on 3D-printed templates for precontouring fixation plates in orthopedic surgery. J Clin Med. 9 (9), 2908 (2020).
  8. Godin, J. A., Katthagen, J. C., Fritz, E. M., Pogorzelski, J., Millett, P. J. Arthroscopic treatment of greater tuberosity avulsion fractures. Arthrosc Tech. 6 (3), e777-e783 (2017).
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