Notre recherche vise à développer une technologie d’imagerie non invasive appelée imagerie électromyométriale pour générer des images 3D en temps réel des contractions utérines chez l’homme. Notre travail permettra de mieux comprendre le mécanisme des contractions utérines pendant le travail humain. Notre objectif est de répondre à des questions majeures sur la gestion du travail humain et la prédiction de la prématurité et de l’arrêt du travail.
Le modèle de corrélation de l’indice d’activation utérine dérivé d’EMMI, du rapport d’activation maximal et de la dilatation cervicale différait entre les groupes nullipares et multipares, ce qui suggère que la mémoire myométriale peut contribuer à une progression plus rapide du travail chez les patientes multipares que chez les patientes nullipares. Les courbes d’activation dérivées d’EMMI ont une nature d’évolution sigmoïde, reflétant potentiellement la dynamique de réponse à la stimulation bioélectrique pendant les contractions. Avec le système d’imagerie électromyométrial non invasif, nous sommes prêts à visualiser le travail humain, les contractions utérines, pour répondre à certaines questions fondamentales sur le travail humain, telles que où les contractions commencent, comment elles se propagent et où elles s’arrêtent.
L’imagerie électromyométriale peut également fournir de multiples nouvelles mesures pour refléter la progression du travail humain. Nous prévoyons de rendre EMMI portable et peu coûteux pour des recherches approfondies en remplaçant l’IRM par des ultrasons et un système d’électrodes câblées coûteux par des patchs d’électrodes sans fil jetables. Cela accélérera notre travail sur la création d’un atlas à terme normal de l’EMMI.
Cet atlas servira de point de référence pour l’étude de différentes maladies en définissant les contractions normales du travail.