Nous construisons des profils phénotypiques de cellules humaines différenciées telles que les neurones. Notre objectif est de mieux comprendre les effets globaux des traitements composés chimiques sur les cellules. Les profils phénotypiques peuvent suggérer des points d’entrée moins biaisés pour d’autres études mécanistiques.
La qualité des protocoles de différenciation des neurones dopaminergiques humains s’est considérablement améliorée, permettant la production de grands lots de neurones homogènes. De plus, il y a une augmentation de l’utilisation de l’automatisation de laboratoire pour la reproductibilité des cellules différenciées sur de longues périodes, et bien sûr, l’exploitation des données basées sur l’imagerie est devenue plus rapide et plus détaillée. L’un des grands défis consiste à s’assurer que les profils phénotypiques sont à la fois quantifiables et reproductibles.
Pour y parvenir, il est crucial de produire des lots de neurones homogènes et d’identifier un protocole adapté à l’automatisation. Cependant, avec un protocole automatisé, il y a toujours un compromis à faire entre la faisabilité technique et la pertinence physiologique. Ici, nous avons trouvé un bon compromis.
Nous avons développé une solution prête à l’emploi pour caractériser en profondeur les neurones dopaminergiques humains à l’aide d’une approche d’imagerie. Le protocole automatisé, ainsi que le flux de travail d’analyse d’images et de données, permettront à davantage de scientifiques de créer des profils phénotypiques neuronaux. Nous aimerions mieux comprendre comment les profils phénotypiques diffèrent entre les formes monogénétiques et idiopathiques de la maladie de Parkinson.
Nous aimerions également explorer les changements dans les aspects phénotypiques lorsque les neurones dopaminergiques interagissent avec d’autres types de cellules cérébrales telles que la microglie, par exemple.