Notre recherche vise à intégrer des modèles in vitro et in silico pour éclairer la découverte et le développement de médicaments aux premiers stades du développement. En bref, nous combinons la technologie des cellules souches, les organoïdes et la microfluidique pour étudier les interactions médicamenteuses, l’intégrité de la membrane et pour prédire l’absorption et le métabolisme des médicaments. Dans notre domaine, les technologies de pointe comprennent des modèles physiologiques basés sur le silicium en combinaison avec des systèmes in vitro avancés tels que les systèmes microphysiologiques, comme les organes sur puce et les organoïdes.
De plus, la bio-impression 3D est actuellement à l’étude pour maximiser l’évolutivité de ces modèles in vitro plus complexes. Les défis expérimentaux actuels comprennent l’amélioration des microenvironnements tissulaires et de la fidélité physiologique de ces modèles in vitro, la minimisation de la variabilité expérimentale et l’optimisation des capacités à haut débit. De plus, établir des protocoles standardisés conformes aux normes réglementaires pour le développement de médicaments.
Dans le but de réduire la variabilité expérimentale, de mieux imiter le microenvironnement tissulaire et de respecter les directives réglementaires pour le développement de médicaments humains, ce protocole décrit l’optimisation de la génération d’un organoïde et le maintien de ce système organoïde à l’aide d’un système d’hydrogel acellulaire avec une composition de contrôle et des propriétés mécaniques de contrôle. Nous nous intéressons au développement de systèmes microphysiologiques à modéliser dans des populations particulières, qui ne sont pas bien représentées dans les essais cliniques, comme par exemple les personnes atteintes du syndrome de Down. Notre laboratoire s’efforce également d’appliquer de nouvelles approches de traitement basées sur l’immuno-oncologie à de nouveaux contextes pour les cancers gastro-intestinaux et pulmonaires.