La thrombose est associée à de nombreuses conditions médicales et les traitements actuels risquent de provoquer des saignements graves. Le flux circulatoire a un impact significatif sur la structure des caillots sanguins. L’intégration du flux dans les modèles in vitro peut améliorer leur pertinence physiologique, ce qui améliorera la sélection de meilleurs candidats pour les tests in vivo.
Les tests pour l’étude des fibrinolytiques utilisent principalement des caillots statiques ou des systèmes microfluidiques pour évaluer des propriétés telles que le temps de lyse, la structure du caillot ou la viscoélasticité. Les tests de lyse statique des caillots reposent généralement sur des mesures spectrophotométriques ou la détermination de la masse du caillot comme critères d’évaluation de l’efficacité de la fibrinolyse. Les tests thrombolytiques actuels utilisent des caillots formés statiquement, qui diffèrent structurellement de ceux formés dans des conditions d’écoulement.
Les systèmes microfluidiques prennent en compte la dynamique de l’écoulement, mais leurs échelles plus petites créent une hémodynamique et des structures de caillot uniques. Le test RT-FluFF actuellement développé facilite le suivi de la fibrinolyse en temps réel dans des conditions de flux physiologiques. Cela signifie que nous disposons désormais d’une plate-forme qui permet de contrôler plusieurs paramètres pour imiter les conditions plus proches des modèles d’étude in vivo pour une meilleure traduction lors du criblage de nouveaux thrombolytiques.