Ce protocole aborde les difficultés et les défis liés à la microinjection de larves en décrivant une méthode précise qui permettra l’utilisation de la larve de Drosophila melanogaster comme modèle pour diverses études immunitaires et moléculaires. Il s’agit d’une technique d’injection simple qui présente une méthode efficace, rentable et rapide pour administrer à plusieurs reprises une variété de substances de manière uniforme, ce qui permet d’obtenir des résultats cohérents et fiables. Commencez par sélectionner les larves du stade du troisième stade et lavez-les avec la solution de Ringer dans une petite boîte de Pétri.
Placez un papier filtre dans une boîte de Petri et humidifiez-le avec 5 ml de solution de Ringer. Placez ensuite les larves sur le papier filtre. Préparer les capillaires à l’aide de tubes capillaires en verre de 3,5 po dans un extracteur de micropipette.
Ouvrez le capillaire en verre à l’aide de pinces à point moyen dentelées droites. Remplissez le capillaire ouvert avec de l’huile minérale à l’aide d’une seringue jetable en plastique. Ensuite, éjectez l’huile du tube capillaire avec un injecteur de nanolitres.
Remplissez le capillaire avec la préparation bactérienne souhaitée pour injection. Transférer les larves anesthésiées dans un papier filtre humidifié avec la solution de Ringer. À l’aide de pinces, appliquez une pression ferme sur la face dorsale de l’extrémité postérieure des larves, où les spiracles trachéaux sont apparents.
Ensuite, insérez l’aiguille horizontalement, vers l’extrémité postérieure des larves, et injectez les stocks bactériens. Retirez les pinces pour éviter le déversement d’hémolymphe ou d’intestin. Ensuite, retirez l’aiguille préalablement insérée dans les larves.
Infecter 20 larves pour chaque condition expérimentale. À l’aide d’un pinceau, transférez doucement les larves injectées dans un papier filtre humide séparé. Ajoutez la solution de Ringer si nécessaire pour éviter la dessiccation.
Incuber la boîte de Petri dans un incubateur à 25 larves de C.Drosophila melanogaster infectées par Photorhabdus asymbiotica a montré un taux de survie de 57% pendant 24 heures après l’injection, tandis que la larve injectée avec Escherichia coli a montré un taux de survie de 85% au même moment. L’importance de cette méthode est que l’aiguille est maintenue approximativement parallèlement à la larve. La pression appliquée pour retenir la larve est très faible, ce qui réduit la possibilité de fuite d’hémolymphe, de blessure mortelle ou d’administration inadéquate de la substance souhaitée.
Cette technique peut être perfectionnée avec la pratique.