Notre objectif de recherche est de créer une méthode de croissance de structures 3D à l’aide de cellules intestinales provenant d’animaux similaires aux humains, en particulier de chiens. La morphogenèse cellulaire intestinale a été largement étudiée à l’aide de modèles animaux de laboratoire, qui sont coûteux, prennent du temps et ne représentent pas avec précision les processus de développement humain. De plus, les modèles de culture cellulaire 2D statiques conventionnels n’ont pas la capacité d’imiter l’organisation spatiale complexe d’une architecture 3D abSérie.
La fixation de cellules individuelles dérivées d’organoïdes intestinaux sur la surface du PDMS revêtu d’ECM a posé un défi de taille. Il s’agit d’une étape cruciale pour relever ce défi, à la fois en assurant un revêtement ECM uniforme grâce à l’activation de la surface et en lui permettant de sécher pendant la nuit. L’intégration de la technologie des organoïdes canins dérivés des patients à la morphogenèse 3D in vitro offre une voie prometteuse pour mener des recherches translationnelles sur les maladies chroniques multifactorielles, en s’alignant sur l’initiative One Health.
Le protocole pour les MICI canines, obtenu sur une puce, offre un modèle reproductible pour la médecine comparative, permettant des études sur la morphogenèse intestinale, les interactions hôte-microbiome, les infections, les criblages de médicaments et de probiotiques, et a une applicabilité inter-espèces.