Le but de notre recherche est d’évaluer des stratégies thérapeutiques visant à améliorer la régénération et la réparation du foie qui pourraient aider à améliorer les résultats des patients dans le cadre d’une transplantation hépatique à l’aide d’une greffe hépatique marginale, ainsi que d’une résection hépatique prolongée pour le cancer qui présentent un risque plus élevé de non-fonction primaire et d’insuffisance hépatique aiguë. Notre équipe utilise des plateformes génomiques, protéomiques et métabolomiques pour étudier la régénération du foie et identifier de nouvelles cibles thérapeutiques afin d’améliorer les résultats. L’objectif de nos laboratoires est de développer des plateformes de thérapie génique de pointe pour délivrer le gène hépatoprotecteur et régénérateur hépatique A20.
Nous avons découvert une puissante fonction hépatoprotectrice de l’A20, également appelée TNFAIP3, grâce à ses fonctions anti-inflammatoires, anti-apoptotiques et prolifératives combinées dans les hépatocytes. Les thérapies géniques A20 ciblées sur le foie ont protégé contre la létalité dans des modèles murins d’hépatite toxique, d’hépatectomie radicale prolongée de 78 % et d’hépatectomie radicale létale de 90 %, ainsi que d’une ischémie hépatique prolongée. De récentes études pré-translationnelles prometteuses chez les grands animaux prélude à l’application clinique de cette thérapie.
Ce protocole offre un modèle chirurgical unique conçu pour étudier le syndrome de petite taille, ainsi que pour évaluer les stratégies thérapeutiques visant à améliorer les résultats des hépatectomies étendues pour le cancer et à augmenter les taux de réussite des greffes hépatiques marginales et étendues. Lorsque l’hépatectomie à 78 % est effectuée correctement, cette procédure entraîne une survie postopératoire d’environ 50 %, contre près de 100 % associée à l’hépatectomie partielle classique 2/3 chez les souris en bonne santé.