Nos recherches portent sur la plasticité des neurones sympathiques. Certaines des questions qui nous intéressent incluent comment les axones sympathiques postganglionnaires se régénèrent par rapport à d’autres types de neurones, ainsi que comment l’innervation sympathique régule la fonction des tissus distaux qu’ils innervent. Le système nerveux sympathique est bien connu pour être responsable d’un large éventail de mécanismes homéostatiques.
Plus récemment, il a été découvert que le système nerveux sympathique est également important pour le maintien de l’intégrité et de la fonction des jonctions neuromusculaires. Il s’agit d’une découverte fondamentale qui nécessite une réinvention de l’interface classique entre les nerfs et les muscles. Nous avons établi que les neurones sympathiques lombaires postganglionnaires ne se régénèrent pas en réponse aux interventions classiques de régénération nerveuse telles que la stimulation électrique et le conditionnement des lésions.
Il y a quelque chose d’intrinsèquement différent dans cette classe de neurones par rapport aux neurones moteurs et sensoriels. L’utilisation d’une sympathectomie lombaire chirurgicale permet une ablation anatomiquement spécifique du système sympathique postganglionnaire qui énerve les membres inférieurs. Bien que des sympathectomies chimiques soient possibles, l’utilisation d’une méthode chirurgicale limite les effets hors cible ainsi que le potentiel de régénération.
L’utilisation courante de la sympathectomie lombaire chirurgicale a permis d’étudier le rôle de l’innervation sympathique dans les changements métaboliques musculaires induits par l’exercice. Ce protocole peut également être adapté pour extraire ces ganglions pour la culture de cellules neuronales, ainsi que pour des expériences de traçage rétrograde chez des animaux post-mortem.