Le protocole vise à identifier les protéines présentant un dysfonctionnement entraînant des changements dans le nombre de molécules d’ADN mitochondrial. Cette recherche peut également révéler les facteurs impliquant la distribution de l’ADN mitochondrial dans les mitochondries. Les mécanismes de réplication et de maintien mitochondriaux ne sont pas encore entièrement compris.
On en sait beaucoup moins sur la régulation de la distribution des génomes mitochondriaux au sein des organoïdes et des protéines qui y sont impliquées. Par conséquent, l’identification et la caractérisation de certains nouveaux acteurs seront d’une grande importance. Le principal avantage de la technique est son protocole à haut débit et à contenu élevé.
Nous pouvons tester simultanément de nombreuses conditions expérimentales et mesurer divers paramètres au cours d’une seule expérience. Dans les études à l’échelle du génome, le protocole proposé offre l’occasion de brosser un tableau global de la façon dont l’information génétique codée nucléaire régule son homologue mitochondrial. De plus, il a le potentiel d’identifier les protéines dont le dysfonctionnement provoque un stress de l’ADN mitochondrial et active la voie de réponse à l’interféron.