Notre recherche vise à normaliser le LAMP en tant que test de prédiagnostic, adapté aux environnements de soins primaires ou de terrain dépourvus d’infrastructures de laboratoire avancées. Nous cherchons à promouvoir l’utilisation de tampons et de colorants alternatifs productibles localement, réduisant ainsi la dépendance aux kits commerciaux importés. À l’heure actuelle, CRISPR-Cas est un système efficace utilisé dans le développement de méthodes de diagnostic rapides, spécifiques et sensibles pour les agents pathogènes.
Aujourd’hui, ce système dispose d’une large gamme de suppléments pour détecter les cibles d’ARN ou d’ADN dans différents échantillons d’intérêt. Les défis expérimentaux actuels consistent à empêcher l’amplification non cible résultant d’une contamination par des amplicons et des cellules primaires, en particulier avec des amorces longues sujettes à la formation de dimères. De plus, nous visons à déterminer les conditions de réaction optimales pour obtenir un changement de couleur visuellement distinctif dans le colorant.
Une fois normalisée et entièrement validée, cette méthode peut être facilement mise en œuvre et s’adapter à n’importe quel laboratoire ou point de service en 60 minutes, à faible coût et à l’aide d’un équipement peu coûteux, pour détecter presque tous les agents pathogènes. Ainsi, il peut potentiellement être utilisé dans les centres de soins primaires pour effectuer une surveillance épidémiologique en temps opportun. Notre groupe multidisciplinaire se concentre sur la découverte de molécules à partir de plantes indigènes de Colombie, en essayant d’identifier le potentiel d’inhibition de la réplication de virus tels que la dengue, le Zika ou le SRAS-COVID-2.
De plus, nous menons des études pour développer des méthodes de diagnostic moléculaire de ces virus.