Le métabolisme du glucose est essentiel pour Trypanosoma brucei, mais on sait peu de choses sur la façon dont les cellules détectent et réagissent aux changements de taux de glucose dans l’environnement. Nous avons développé des parasites exprimant un biocapteur de pH qui nous permet de surveiller le pH glycosomal des parasites vivants, ce qui aidera à comprendre les réponses dynamiques des parasites aux fluctuations des nutriments. Un défi pour cette expérience serait la disponibilité d’un cytomètre en flux équipé d’un lecteur de plaques de microtitration, ainsi que des ensembles de filtres appropriés pour mesurer la fluorescence des biocapteurs.
De plus, T. brucei est un organisme du groupe de risque deux, de sorte que le cytomètre doit être hébergé dans une installation de niveau de biosécurité deux. Il a été découvert que le niveau de pH des glycosomes peut affecter la glycolyse car l’hexokinase et la phosphofructokinase sont sensibles au pH. Cependant, les sondes de pH utilisées précédemment ne ciblaient pas avec précision le glycosome sous forme sanguine.
Un meilleur outil était nécessaire pour étudier la relation entre le pH glycosomal et la glycolyse à ce stade de vie du parasite. La sonde pHluorin2-PTS1 est un outil qui se localise mieux dans le glycosome que les sondes de pH chimiques à ce stade de la vie. C’est convivial, car il suffit d’induire l’expression de la sonde de pH pendant la nuit, et les cellules fabriqueront et localiseront pHluorin2 dans le glycosome.
L’utilisation de la cytométrie en flux pour mesurer la pHluorin2 augmente le débit et améliore les mesures statistiques par rapport à la microscopie.