Pour qu’une cellule fonctionne et survive après une période de stress physiologique, elle doit être en mesure de répondre à la demande énergétique nécessaire pour restaurer l’homéostasie. Dans notre laboratoire, nous cherchons à identifier comment les mitochondries réagissent et s’adaptent aux facteurs de stress nutritionnels afin de mieux comprendre comment les mitochondries médient le risque de développer une maladie. Les méthodes actuelles de test de la bioénergétique PBMC consistent à mesurer la capacité respiratoire après l’ajout d’inhibiteurs et de découpleurs.
Ces méthodes nous ont aidés à comprendre les changements bioénergétiques significatifs dans les PBMC dans différents états pathologiques. Le potentiel membranaire est essentiel à la synthèse de l’ATP et régule des processus tels que le flux respiratoire, les espèces réactives de l’oxygène et l’autophagie. Cependant, nous avons encore des connaissances limitées sur la façon dont la respiration mitochondriale et le potentiel membranaire réagissent ensemble aux concentrations de substrat physiologique dans les PBMC.
L’avantage de cette technique est qu’elle permet une analyse intégrée du potentiel de la membrane mitochondriale et de la consommation d’oxygène dans les PBMC humaines en réponse à l’augmentation des niveaux d’ADP. Cette méthode permet de quantifier la sensibilité des mitochondries à un décalage de la demande énergétique.